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Quels sont les dangers de la Méditation ?
Une chose est certaine, les bienfaits de la méditation ne sont plus à démontrer.
Que ce soit sur la réduction du stress, la diminution de l’anxiété, l’augmentation de la mémoire ou encore le renforcement du bien-être en général, la pratique de la méditation présente de nombreux atouts.
Pour en savoir plus sur les bienfaits de la méditation, vous pouvez lire notre article sur le sujet:
" Quels sont les bienfaits de la méditation sur notre santé?"
Cependant, comme toute activité, une mauvaise pratique peut entrainer des complications et des contre-indications existent.
La méditation : oui mais pas pour tous, pas tout le temps !
L’engouement autour de la méditation rend sa pratique simple et accessible : articles, tutos, vidéos YouTube… sa démocratisation est telle qu’il est aujourd’hui facile pour tout un chacun de se lancer !
Si la recherche du bien-être reste l’objectif principal, la méditation invite ses pratiquants à passer par un processus d’analyse, d’acceptation et de découverte de soi… Et là, ce n’est pas toujours très facile, aller à la rencontre de soi est parfois bien compliqué.
| “J’ai vu des cas où les méditants avaient ‘surrégulé’ leurs émotions. Ils en avaient certes très peu de négatives, mais aussi très peu de positives, jusqu’à une perte d’affection pour leurs enfants par exemple” |
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| Willoughby Britton, directrice du Laboratoire de neuroscience clinique et affective de l'université de Brown |
Quand l’esprit n’est pas disponible
Ainsi, les personnes fragiles émotionnellement ou ayant subies des troubles psychiques sont plus sujettes à développer des réactions traumatiques. Quels sont les risques ?
Modifier son état de conscience n’est pas un acte anodin et peut avoir des effets néfastes sur la santé. Le haut niveau de concentration sur soi imposé par la pratique peut rendre certains méditants très vulnérables. C’est le cas notamment des personnes dépressives, schizophrènes ou souffrant de troubles de bipolarité. Ces derniers s’exposent à une aggravation de leur santé mentale pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation ou le passage à l’acte.
Par ailleurs, réguler ses émotions peut provoquer des troubles de dissociation : détachement de soi ou de son environnement, perte de mémoire, anhédonie.
Sans aller jusqu’au troubles psychiques ; il y a parfois des périodes de la vie, où nous sommes plus disponibles à courir, nager, boxer, … bref, à nous défouler physiquement plutôt qu’à nous tourner vers une introspection. Cela peut être le cas des périodes de divorce, de deuil, de licenciement…
Attention aux dérives ! Si la pratique de la méditation peut provoquer des crises d’angoisses, des hallucinations ou des pensées délirantes chez une minorité de personnes, les méditants sont également des proies pour certaines dérives - notamment sectaires. En effet, la dimension spirituelle de cette l’activité attire bon nombre de groupes peu bienveillants, souhaitant profiter de la vulnérabilité des personnes fragiles en quête de mieux-être - pour leur soutirer toujours plus d’argent ou simplement pour un jeu de pouvoir malsain.
Et sur le plan physique, danger ou pas ?
A priori, la méditation ne présente en elle-même aucune contre-indication médicale sur le plan physique.
Assis sur une chaise, sur un zafu (coussin de méditation) ou même allongé sur un tapis de Yog, ces positions ne présentent pas de danger en elles-mêmes.
Si une mauvaise posture pendant une séance peut provoquer des tensions musculaires, des courbatures, voire même des maux de dos, elles se régulent généralement avec le temps.
Reste une réalité qu’il ne faut pas ignorer, la fameuse position du Lotus !
Certes, cette position correspond à l’image idéalisée du méditant, mais il n’en reste pas moins qu’elle ne peut être réalisée que par des personnes naturellement souples des genoux et des hanches. Dans le cas contraire cela peut effectivement engendrer des douleurs et traumatismes articulaires réels.
En fonction de sa souplesse et de son âge il vaut mieux parfois aborder la méditation avec un « demi lotus » voir, s’installer confortablement sur un rondo (zafu surélevé) ou tout simplement une chaise. Le plus important c’est d’être confortablement assis de façon à profiter pleinement de sa séance. En méditation, le « No pain, no gain » n’est pas de mise !
A ce sujet nous vous invitons à lire notre article sur le Rondo:
"Qu'est-ce que le coussin de méditation rondo ?"
Nos conseils
Afin de faire de la méditation un réel moment de plaisir et atteindre vos objectifs en termes de bien-être, l’équipe ÕWAÏ vous livre ces 3 conseils sous la forme des 3 « E » :
1. Entourez-vous : c’est primordial !
Surtout si vous débutez. L’accompagnement d’un professionnel est nécessaire et plus que bénéfique pour une pratique en toute sécurité.
Il vous permettra d’assimiler les différentes techniques (posture, concentration, respiration, type de méditation…) et vous permettra d’évoluer en fonction de vos capacités et de vos objectifs.
Attention, il faut bien garder à l’esprit qu’il n’existe pas de diplôme « officiel » de professeur de méditation !
Si la grande majorité des enseignants de yoga ou autres disciplines d’arts internes sont effectivement bien qualifiés pour guider leurs élèves sur les chemins de la méditation, ce n’est pas une vérité en soi et ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Si vous pensez être dans une période de grande vulnérabilité, il vaut mieux parfois aborder la pratique avec le soutien d’un thérapeute qualifié. Certains, psychologues ou psychiatres peuvent introduire dans leurs séances des initiations ou conseils pour aborder la méditation en toute sécurité.
Vous avez aussi de nombreux sophrologues très qualifiés.
Il existe aujourd’hui une méthode de méditation laïque très en vogue et semble-t-il très efficace pour aborder la méditation sous un angle plus thérapeutique: le MBSR
| Créé en 1979 par Jon Kabat-Zinn au sein de la Faculté de Médecine du Massachusetts, le programme Mindulness-Based Stress Reduction (Réduction du Stress Basée sur la Pleine Conscience) est un programme structuré qui tire ses influences de deux grands courants : celui des traditions méditatives orientales (pratique bouddhiste de Vipassana et yoga) et celui de la science occidentale (médecine et psychologie).Ce programme constitue une approche éducative qui vise, par un apprentissage expérientiel, à développer l’aptitude à répondre plus efficacement au stress, à la douleur et à la maladie en invitant les participants à se relier à leurs ressources internes. Les participants apprennent à reconnaître leurs réactions habituelles aux difficultés et à adopter une attitude d’acceptation et de non jugement envers toute expérience, y compris les sensations, pensées, émotions ou comportements difficiles. Le programme repose sur un entraînement intensif à la méditation de Pleine Conscience et sur son intégration dans la vie de tous les jours. Les participants développent leur capacité à prendre soin d’eux et à trouver une meilleure qualité de vie. |
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| Source: ADM |
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2 . Équipez-vous : c’est indispensable !
Vous gagnerez ainsi en confort et éviterez les petits désagréments physiques liés à une mauvaise posture ou à un sol trop dur. Mais comment choisir le support qui vous correspond ?
Un Zafu, un Rondo, un Zabuton ?
Pour en savoir plus nous vous invitons à lire notre article dédié à ce sujet sur notre blog « Quel est le meilleur coussin de méditation ? »
Et pour une vision plus globale sur tous les accessoires disponibles lors d’une séance de méditation nous avons rédigé pour vous cet article complémentaire au précédent « Quels accessoires de méditation pour bien débuter ? »
3. Écoutez-vous : soyez à l’écoute de vos émotions !
N’en faites pas trop. Vous anticiperez ainsi les petits désagréments et optimiserez l’impact de la méditation sur votre bien être.
Pour illustrer ce troisième conseil, nous ne pouvons résister au plaisir de vous présenter une bien sympathique histoire d’origine amérindienne, reprise par le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir spécialiste de la méditation.
| Un vieux sage dit à son petit-fils : |
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| « Il y a deux loups en toi. Il y en a un blanc et un noir. |
| Le loup blanc, c’est tout le bien qui est en toi, qui veut grandir, s’améliorer. |
| Le loup noir est méchant, il a envie de faire du mal aux autres et de tout prendre. |
| Lequel va gagner ? » |
| Le petit garçon ne sait pas et le sage lui répond : « Celui que tu nourris. » |
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Pour aller plus loin nous vous invitons à lire notre article complémentaire : « Top des 5 pièges à éviter en méditation » .
A lire aussi : Quel est le meilleur coussin de méditation ?
Oreiller en balle d'épeautre, atouts, bienfaits ? On vous dit tout !
Les différentes techniques de méditation
Quel accessoire de méditation pour débuter ?
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